De récentes études sur le marché immobilier français annoncent une
nouvelle baisse pour l'année en cours. Le volume de transaction devrait
chuté de 11 % comparé à 2012, avec une résistance de l'ancien et un
recul du neuf.
Encore moins de transactions en 2013
D'après une étude menée par Crédit Foncier Immobilier, le volume des
transactions immobilières connaîtra une nouvelle baisse de l'ordre de
11 % en 2013, avec une baisse de 5,2 % enregistrée au premier semestre.
Les transactions passeront de 709 000 en 2012 à 630 000 pour l'année en
cours. Bien que les taux de crédit immobilier soient extrêmement bas, le
marché immobilier peine à s'envoler. Les acquéreurs potentiels font
preuve de prudence par peur de surendettement ou crainte de chômage. Les
ménages français évitent ainsi de contracter des crédits à long terme,
pénalisant le marché aussi bien sur le marché de l'ancien que du neuf.
Contrastes et résistances dans l'ancien
Concernant le marché de l'ancien, les transactions ont progressé de
6,6 % au premier semestre selon Century 21. Cette amélioration est
justifiée par une baisse de 2,6 % des prix au premier semestre.
Cependant, le marché affiche des disparités aussi bien au niveau du
volume de transaction qu'au niveau des prix. Au premier trimestre, les
transactions ont baissé de 26 % à Paris. Cette baisse a été moins
importante sur le marché francilien. Les prix de l'ancien affichent une
résistance. La moitié des arrondissements du marché parisien affiche une
baisse de 0,4 % à 11 %, tandis que l'autre moitié inscrit une légère
hausse de 0 à 2 %.
Le neuf poursuit sa chute
Les futurs acheteurs sur le marché du neuf se montrent hésitants face
aux incertitudes économiques actuelles. Le développement des mises en
vente est également limité face à de mauvaises perspectives économiques.
Au premier semestre 2013, les ventes d'appartements neufs ont baissé de
3,6 %. Quant aux mises en chantiers, une baisse de 15,6 % a été
enregistrée par rapport à 2012. Parallèlement à la baisse du volume de
transactions du marché neuf, les prix diminuent peu en raison des coûts
de construction et des charges foncières.