Il s’agit
en fait d’une théorie reposant sur 5 points, sur laquelle devrait
s’appuyer tout architecte contemporain :
- les pilotis : la maison est en l’air, loin du sol humide et obscur, le jardin passe sous la maison. Il s’agit de séparer les fonctions portantes des cloisons et de libérer le sol de l’emprise du rez-de-chaussée.
- le toit-terrasse : avec l’installation du chauffage central, le toit doit être creux. Plus besoin de réaliser des combles en pente, Le Corbusier désirait construire des terrasses plates et accessibles. Le toit doit rejeter les eaux à l’intérieur de la maison et favoriser une humidité constante sur le toit qui permettra la création d’un toit-jardin opulent. C’est-à-dire aménager des jardins, des solariums, des piscines à la place des combles.
- le plan libre : affranchi des murs portants, le plan peut être construit avec du béton armé; les étages sont libres, il n’y a plus aucune cloison.
- la fenêtre en longueur (ou fenêtre bandeau) : s’il n’y a plus de mur portant, il n’y a plus de linteaux, donc les fenêtres peuvent courir d’un bord à l’autre de la façade, permettant d’obtenir des vues panoramiques, vrai symbole de l’architecture moderne.
- la façade libre : les poteaux doivent être en retrait des façades, à l’intérieur des maisons. Le plancher doit ainsi pouvoir se poursuivre en porte-à-faux, faisant des façades des membranes légères de murs isolants et de baies placées indépendamment de la structure.
Dans
un souci d’esthétisme épuré et de simplicité des formes, Le
Corbusier a voulu créer une nouvelle tendance, qui s’appliquerait aussi bien au
logement économique (comme pour sa construction « La Cité
Radieuse » de Briey, en Meurthe-et-Moselle), qu’aux villas de luxe avec une construction haut de gamme comme http://www.construire-tendance.com.
