Comme le montre une enquête faite par AvendreALouer et OpinionWay, les incertitudes entourant le secteur de l'emploi constituent l'un des principaux blocages à l'accession immobilière.
Les Français moins enclins à réaliser leur projet d'acquisition immobilière
Interrogés par AvendreALouer et OpinionWay, les Français affirment qu'ils sont de moins en moins enclins à devenir propriétaires immobiliers à cause de la précarité du secteur de l'emploi. Ils sont de 80 % à partager cette opinion. Ainsi, près d’un français sur 5 affirme avoir reporté leur projet d'acquisition, redoutant une aggravation de la situation actuelle. Ce taux est en légère progression par rapport à ce qui a été enregistré en 2012, à 11 %. Mais hormis ce premier argument, il y a aussi le problème de manque de ressources financières, avancé par 43 % des interrogés contre 31 % en 2012. Les personnes ayant un projet ferme d'acquisition sont peu nombreux en 2013. Ils ne représentent que 21 % de la population toujours selon les chiffres publiés par AvendreALouer et OpinionWay. Et sur cette même tendance, la part des acheteurs potentiels a dégringolé également. Les professionnels du secteur ont accueilli la nouvelle avec déception.
Assouplissement des conditions d'accès aux crédits bancaires
Autre révélation de l'enquête, le budget moyen destiné au projet d'acquisition immobilière a baissé en 2012 pour s'établir à 203 700 euros contre 234 500 l'année passée. Mais pour 70 % des interviewés, la barre de 200 000 euros n'est même pas dépassée. L'on note cependant une plus grande facilité d'accès aux crédits en 2013 par rapport à 2012. En effet, le taux de personnes affirmant avoir eu de difficulté à obtenir un prêt immobilier est passé de 17 % à 14 % entre les deux années consécutives. Cette situation a deux explications : la baisse des taux des crédits et l'assouplissement des conditions d'octroi. Il n'en reste pas moins que 26 % se plaignent encore d'une difficulté à trouver de financement. Enfin, le délai de réalisation du projet d'acquisition est resté inchangé, toujours à 10,6 mois en 2013. L'enquête a été menée auprès d'un échantillon composé de 1 002 individus, âgés de plus de 18 ans.Liens utiles :
