Une disparité hommes/femmes criante pour l’accès au crédit
24.4.13
Le courtier spécialisé en emprunt immobilier, Empruntis a réalisé une
étude de la typologie des candidats à l'acquisition sur les
célibataires. Son rapport établit que les femmes demandant un crédit
restent minoritaires.
Les femmes représentent 30 % des célibataires emprunteurs
Les femmes célibataires sont minoritaires dans la course à
l'accession à la propriété. Empruntis conclut dans une étude publiée
récemment que la gent féminine ne représente que 30 % des effectifs des
personnes s'engageant en solo dans un emprunt bancaire. Cette situation
est due à la situation sociale des emprunteuses dont la majorité (36 %)
doit s'occuper toute seule de sa progéniture alors que les hommes sont
seulement 27 % à avoir des enfants à charge. La même enquête révèle que
31 % des demandeuses de financement travaillent comme employées, 22 %
d'entre elles sont des cadres et 21 % occupent un poste dans la fonction
publique.
Les femmes moins nanties que les hommes
Le déséquilibre des effectifs des hommes célibataires et des femmes
seules sur le marché de l'immobilier est donc flagrant. La société
Empruntis explique cette situation par le fait que le niveau de revenus
des emprunteuses est 25 % moins élevé que celui de leurs homologues
masculins. Ces derniers auraient des revenus mensuels nets d’impôt de
4012 euros contre seulement 2986 pour les femmes. Cet écart se ressent
également sur la capacité d'endettement de ces demandeuses de prêt. Si
celles-ci contractent en moyenne un crédit de 191 599 euros, ce montant
s'élève à 205 803 euros pour les messieurs.
Un apport personnel plus conséquent
Pour combler leur handicap, les femmes candidates à l'acquisition
sont contraintes de fournir plus d'efforts pour être crédibles.
Celles-ci afin de réaliser leur rêve d'acheter une maison doivent
proposer un apport personnel beaucoup plus important. Si à Paris, un
homme de 37 ans gagne en moyenne 7.250 euros par mois il doit disposer
d'un apport 148.000 euros. Son homologue femme d'environ 38 ans, gagne
4.900 euros par mois, mais doit en revanche disposer de 164.000 euros
d'apport.
Immoblier de luxe : les femmes occupent une place importante
25.2.13
Les hommes ne sont plus les seuls à être attirés par les investissements immobiliers, une proportion toujours plus importante de femmes
commencent à s'y intéresser également selon une étude intercontinentale
réalisée par Coldwell Banker.
États unis : Une économie dirigée par des femmes
Aussi surprenant que cela puisse être, la première puissance
mondiale est contrôlée à hauteur de 51,3 % par des femmes. Elles sont
millionnaires, voire milliardaires, dans la fourchette d'âge de 55 ans à
65 ans, célibataires et sans enfants dans la majorité des cas. L'impact
de cette dominance sur le secteur immobilier se fait sentir grandement.
Ces businesswomen constituent actuellement le principal moteur
propulseur du marché des biens de prestiges aux États-Unis. Et
contrairement aux hommes, elles ont tendance à orienter leur choix vers
la finition et la sécurité, au détriment de la superficie, a fait
constater Vanda Doncelle, Senior Vice Président de Coldwell Banker
France et Monaco.
Chine : les prix toujours gages de qualité
C'est la même situation sur l'Empire du Milieu où le sexe
féminin commence également à s'inviter dans le monde des affaires. En
Chine, le nombre de femmes ayant un patrimoine de plus de 30 millions de
dollars atteint actuellement 2 700. Près de 1 050 ne sont pas encore
quadragénaires, mais disposent en revanche d'une fortune importante de
119 millions de dollars. Les femmes millionnaires chinoises aiment
l'Amérique, souligne Coldwell Banker. Il n'est pas rare qu'en plus de
leurs investissements en Chine, elles acquièrent également de beaux
appartements aux États-Unis. Pour ces dernières, les prix sont toujours
gage de qualités. Il leur arrive même d'acheter un bien pour un prix
20 % supérieur à la moyenne sur le marché.
Les femmes françaises refusent d'investir ailleurs
En France, bien que la proportion des femmes fortunées reste
encore faible, leur participation dans la vie économique, en particulier
sur le secteur immobilier, est loin d'être négligeable. Elles sont
surtout présentes sur le secteur du locatif. Malgré la crise actuelle,
les Français considèrent toujours la pierre comme une valeur refuge. Le
nombre de femmes-chefs d'entreprise cherchant à constituer un patrimoine
immobilier ne cesse d'augmenter, précise Vanda Doncelle. La France
reste leur principal terrain d'investissement contrairement aux femmes
des pays voisins tels que le Royaume-Uni ou encore la Russie qui ne font
que commencer à s'ouvrir à la mondialisation immobilière.