Pour l’heure, les agences classiques
tiennent toujours tête à la concurrence des agences low-cost. Peut-être parce
que l’expression low-cost renvoie à un service bas de gamme.
Mais ces agences en ligne frappent fort en
proposant des commissions beaucoup plus basses que celles des agences
classiques. Les tarifs très concurrentiels présentent des avantages effectifs,
mais toujours sujets à débats.
Le mode opératoire des agences low-cost
Le principe est assez simple : les
services d’une agence low-cost sont limités par rapport à ceux d’une agence
classique.
En réalité, une agence low-cost s’avère
être un point de rencontre entre vendeurs et acheteurs, une agence limitant les
risques liés aux ventes PAP.
Dans ce sens, l’agence se charge de la
mise en relation des vendeurs avec les acheteurs. Elle gère également l’agenda
et le regroupement des visites.
En faisant appel à certaines agences,
notamment celles proposant des commissions à 1 %, le vendeur aura parfois à
défendre lui-même son bien. La tâche de l’agence aura consisté seulement à le
mettre en relation avec des acheteurs potentiels.
Mais d’autres agences sont plus impliquées
auprès de leurs clients. Une grande agence propose souvent la descente sur
terrain d’un professionnel.
Ce professionnel est soit un employé de
l’agence soit un agent traditionnel partenaire. Le professionnel évalue le bien
et aide le vendeur à rédiger l’annonce.
Une agence immobilière Côte d’Azur peut même aller plus loin : elle envoie par exemple
des mails qui rendent compte des visites effectuées.
Les perspectives d’avenir des agences low-cost
123Webimmo a vu le jour en 2003 et
Efficity en 2007. Ce sont deux des plus grandes agences en ligne du moment.
Elles ont bien eu le temps d’exploiter la numérisation frénétique des
transactions. Elles restent pourtant derrière les agences traditionnelles.
D’abord, le low-cost profite au vendeur,
mais pas à l’acheteur. Dans la plupart des cas, la réduction des commissions
est supportée en fin de compte par l’acheteur.
Ensuite, la sécurité de l’opération
immobilière est plus certaine avec une agence traditionnelle. Une agence
low-cost n’aurait pas les compétences juridiques et fiscales nécessaires pour
encadrer tout le processus.
Il faut néanmoins relativiser les
critiques à l’encontre des agences low-cost. Il y a certes de piètres agences
dont il faut se méfier. Mais certaines font l’effort de présenter un bon
rapport prix/prestation.
Le mode opératoire d’une bonne agence
low-cost consiste toujours à limiter ses services pour maîtriser les coûts.
Cela passe entre autres par le regroupement des visites et l’implication du
vendeur dans une partie du processus.
Mais l’agence essaie de proposer un bon
rapport prix/prestation en collaborant avec d’autres professionnels. Ces
derniers s’occupent par exemple de la rédaction des annonces, de l’évaluation
des biens, etc.
L’immobilier prestige Corse, à Paris ou encore à Marseille est un domaine de
prédilection des grandes agences en ligne. Mais certaines d’entre elles ne
jouent pas franc jeu, justement pour l’immobilier de prestige. Elles collectent
des centaines d’annonces en stock dans des agences classiques. Au final, elles
n’ont plus vraiment rien de low-cost.