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Deuxième achat immobilier : j'ai investi dans l'ancien

Pour l'achat de ma résidence principale, il y a dix ans, j'avais fait le choix de faire construire mon logement. L'idée même de partir "à neuf" me plaisait bien. Concevoir les plans avec le constructeur, prévoir les carrelages, revêtements de sols, chercher un cuisiniste, … bref, une expérience bien sympathique.
Là, la démarche est tout autre. Je souhaitais investir dans une deuxième maison, afin d'en tirer un revenu patrimonial, et de pouvoir passer de bonnes vacances.

Pourquoi n'ai-je pas choisi la construction neuve ?

Pour ce deuxième investissement, j'avais le choix. Je gagne suffisamment d'argent pour éventuellement défiscaliser. D'ailleurs, la plupart de mes conseillers bancaires m'ont tous inciter à participer à des programmes de promotion immobilières du type Loi Scellier, Pinel, Duflot, … Sur le papier c'est alléchant : de fortes réductions d'impôts qui permettent de financer l'acquisition du bien en question. Mais cela ne me convenait pas, car je n'aurais pas pu m'en servir de lieu de villégiature. Ce type de bien n'est destiné qu'à la location, du moins pour pouvoir profiter des avantages fiscaux.
L'autre raison, la principale d'ailleurs, est que je suis beaucoup trop pris par mon travail pour pouvoir suivre une construction de maison. Je suis de nature assez tatillonne et j'aime bien suivre les étapes pas à pas. On rajoute aussi l'impatience de pouvoir profiter de mon nouveau logement de vacances et on comprend pourquoi j'ai choisi d'investir dans l'ancien.


Pourquoi ai-je favorisé l'achat d'un bien immobilier ancien ?

Comme précisé en introduction, je voulais pouvoir profiter de ce second bien de deux manières différentes : pour mes vacances, et pour en tirer un revenu. Seul le mode de fonctionnement de type "gîte / chambre d'hôtes" me permettait cela.
A ce propos, sachez que la fiscalité sur les gîtes et chambres d'hôtes est vraiment intéressante ! Dès lors que vous percevez moins de 76 300 EUR de revenus par an, un abattement de 71% est appliqué sur vos recettes. Vous ne serez imposé (sur le mode de calcul de l'impôt sur les revenus) qu'à hauteur de 29% de vos recettes. Et si celles-ci ne dépassent pas les 23 000 EUR par an, vous n'aurez même pas besoin d'être inscrit au Registre des Commerces et Sociétés (RCS).
Compte tenu de tous ces éléments, j'ai donc favorisé l'achat d'une maison déjà construite. Et j'ai pu de ce fait privilégier une habitation de "caractère". Une belle maison dans le Trégor, en pierre apparente, avec un petit jardin (pour limiter l'entretien), une petite terrasse, trois chambres.
Une fois le bien acheté, j'ai juste procédé à quelques travaux de rénovation : je me suis chargé des peintures, et j'ai fait appel à un professionnel pour le rafraîchissement de la toiture (nettoyage et remplacement de quelques tuiles cassées), non sans avoir fait faire plusieurs devis.

Pour le moment, ce sont surtout les amis qui profitent, à prix d'amis, de ce petit gîte. J'ai pris le soin de réserver deux semaines pour cet été. Mais d'ici quelques mois, j'espère bien pouvoir remplir mon calendrier de réservation, avec pour objectif de payer l'emprunt bancaire et les charges d'entretien avec.

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