Lors
de l’évaluation, sont pris en compte surtout la surface, le quartier et
l’état du bien. En tirer un bon prix, c’est évidemment le souhait rêvé de
chaque vendeur, mais il ne faut pas oublier que le marché de la pierre est en
crise et que les éventuels acquéreurs sont de plus en plus méfiants. Etre dans
la bonne fourchette est tout un art, pour éviter les arnaques à la baisse, ou
encore de vous retrouver au même point 1 an et demi après la mise en vente. Le
marché de l’immobilier est à prendre avec des pincettes en ce moment, vous
devez par conséquent vous fier aux professionnels afin d’obtenir la
meilleure estimation et de vous assurer la vente : vous économiserez du temps
et de l’argent.
Si
vous espérez vendre votre bien en l’estimant vous-même, c’est un risque, car
votre évaluation sera forcément subjective. Une tierce personne sera plus à
même de l’évaluer : n’hésitez pas à contacter plusieurs
agents immobiliers locaux, vous établirez votre prix après les avoir
consultés. Faites une synthèse de chaque rapport circonstancié et reportez-vous
également aux autres annonces parues dans les journaux.
L’emplacement
est un critère de base : le centre-ville est souvent le plus recherché, tout
comme les biens avec vue sur la mer ou dominant des pistes de ski. Un
appartement en périphérie ou en rase campagne aura moins de succès, même si son
état global et sa surface sont identiques. Le fait qu’il n’y ait pas de
commerces à proximité, qu’il soit mal desservi par les transports en
commun, qu’il soit mitoyen, mal exposé, au 7e étage sans ascenseur : tellement
de paramètres entrent en jeu qu’il est assez risqué d’en évaluer le prix tout
seul, sans l’aide d’un agent immobilier qualifié.