Coup de frein sur le marché immobilier toulousain

Coup de frein sur le marché immobilier toulousain. Les notaires de Haute-Garonne notent une accalmie du marché immobilier dans la ville rose au 2ème et 3èmetrimestre 2012 à l’exception de l’hypercentre. 

Accalmie du marché immobilier toulousain, sauf dans l’hypercentre

Coup de frein sur le marché immobilier à Toulouse . Après une accélération des ventes jusqu’en janvier 2012 suite aux mises sur le marché de biens taxés sur les plus-values, « une sorte de trou d’air du marché » est survenue ces six derniers mois, affirme Me Philippe Pailhès, notaire à Toulouse. Ce dernier fait état d’un ralentissement de l’activité immobilière sur le 2ème et le 3ème trimestre, sauf dans l’hypercentre et dans les beaux quartiers qui gardent la faveur des acquéreurs. Même constat pour les agents immobiliers du centre de Toulouse qui parlent quant à eux de marché immobilier « attentiste ». Les raisons ? Compte tenu de l’incertitude économique et fiscale ambiante, les acheteurs hésitent à franchir le pas, ne savant pas trop si le moment est favorable pour acheter un bien immobilier. Même tendance au niveau des vendeurs qui sont nombreux à remettre à plus tard la mise en vente de leur bien.

Immobilier à Toulouse : crise ou pas crise ?

 Dans la Ville rose, les professionnels de l’immobilier refusent cependant de parler de crise dans le secteur de l’immobilier ancien. Car malgré un recul des ventes de 10 à 15 % au cours du 1er semestre 2012, une légère reprise a pu être constatée depuis la rentrée.

 « S’il y a une crise, c’est plutôt dans l’immobilier neuf où le nombre de ventes réalisées a diminué de 40 % par rapport à 2011. Ça s’explique par un certain attentisme des investisseurs », précise Me Philippe Pailhès. 

Malgré tout, Toulouse figure parmi les capitales régionales les plus convoitées des investisseurs immobiliers.