Les courtiers en ligne Empruntis.com ainsi que Meilleurtaux
publient le résultat de leur enquête quant au profil de l’acheteur d’un bien
immobilier en France. Le verdict tombe: il a en moyenne 37 ans, touche un
revenu mensuel de 5 000 euros et a dû débourser un apport personnel de 50 000
euros au minimum pour emprunter auprès des banques.
Des chiffres en hausse
Suivant le résultat de ces deux études, il apparaît que des hausses sont enregistrées partout. En ce qui concerne le prix d’achat d’un bien immobilier, il a augmenté de 2,5 % par rapport à 2011 et se situe à une moyenne de 210 233 euros. Selon Empruntis, la part de l’apport personnel dépasse les 50 000 euros. Un ménage parisien doit décaisser aux environs de 200 000 euros pour financer son acquisition, d’après la même étude. Le crédit immobilier consenti par les banques se monte ainsi à 160 000 euros en moyenne avec un record de 274 579 euros pour Paris. Il se chiffre à 202 574 euros pour l’Île-de-France et à 166 477 euros sur les bords de la Méditerranée contre 159. 592 euros dans la région Rhône-Alpes. Selon Meilleurtaux, l’âge des ménages qui achètent augmente également. Ils sont actuellement 80 % à avoir plus de 30 ans. De même, le niveau des revenus est monté à une moyenne de 4 430 euros d’après Empruntis.com. et de 5 029 euros suivant Meilleurtaux. Pour la capitale, elle s’élève même à 7 980 euros d’après le premier courtier et à 8 147 euros selon le second.
Les raisons de telles hausses
La Chambre des notaires Paris-Ile-de-France évoque l’augmentation du prix des logements anciens pour expliquer ces hausses. En effet, le mètre carré est estimé à une moyenne de 8 440 euros entre juin et août 2012. Une consolidation à 8 500 euros est escomptée jusqu’à la fin de l’année. Comparées à la même période en 2011, les opérations de vente ont de leur côté chuté de 19 %. Mais cela ne semble pas trop affecter les prix, selon Sandrine Allonier, une des responsables de Meilleurtaux. En effet, elle juge que Paris ne peut pas s’étendre aux alentours et que malgré le projet du Grand Paris, les acheteurs préfèrent les logements intra-muros. Frédéric Labour, notaire à Corbeil Essonnes, estime que le nombre de ménages augmente du fait de l’éclatement des familles et la hausse de la proportion de personnes vivant seules. Associés à la pression démographique, ces facteurs contribuent à un maintien des prix à un niveau élevé. De surcroît, la suppression du prêt à taux zéro plus dans l’immobilier ancien freine les candidats à une première acquisition.
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