marché des bureaux
ralentissement
Le marché des bureaux s’essouffle
Comme prévu, le marché del’immobilier connait un certain ralentissement par rapport à l’année 2011. La
demande placée en province est estimée à 1,1 million de mètres carrés cette
année contre 1,25 million en 2011 et un record de 1,3 million en 2010. À Paris,
elle est de 2,1 millions contre 2,4 millions l’an passé.
Un ralentissement des grandes transactions
L’année 2011 a vu l’explosion de grandes
transactions dans les bureaux. Thalès a investi 76.000 m² à Gennevilliers, Airbus
a opté pour des locaux de 76.000 m² à Toulouse tandis que SFR s’est installée à
Saint-Denis et occupe 80.000 m². Cette année, il faut noter quelques opérations
d’assez grande envergure, mais qui ne peuvent en rien être comparées à celles
de 2011. Ainsi, le groupe Casino a choisi Vitry-sur-Seine pour des bureaux de
24.600 m² alors que Thales s’empare de 49.000 m² à Vélizy-Villacoublay.
D’autres grosses firmes se sont décidées pour des espaces de moins de 20.000
m². Il s’agit entre autres de Safran à Issy-les-Moulineaux pour 16.200 m² et la
SNCF à Saint-Denis pour 19.500 m². Selon Thierry Laroue-Pont, président France
BNP Paribas Real Estate Advisory, ces sociétés cherchent à faire des économies
qui privilégient le neuf et l’ancien-restructuré. Ceux-ci constituent 71 % des
opérations. Maurice Gauchot, président de CBRE France, ajoute que seuls 25 %
des édifices parisiens les normes de conformité « Haute Qualité
Environnementale ». En outre, il souligne l’insuffisance de l’offre dans
le neuf, ce qui a pour conséquence la rareté des transactions retentissantes
comme l’année dernière.
Des différences selon les régions
La baisse de la demande dans le marché de bureaux
en France est estimée entre 10 et 15 % par rapport à 2011, selon les
révélations d’Alain Shori, directeur général adjoint pour les régions chez BNPParibas Real Estate. Ces chiffres suivent les moyennes constatées pendant la
dernière décennie. Dans les provinces, Lyon constitue le moteur avec 190.000 m²
de bureaux placés cette année. L’effritement est de 23 % pour les trois
premiers trimestres, comparés à la même période en 2011. L’écart de loyer entre
le neuf et l’ancien évalué à 20 %, est relativement stable.
L’agglomération toulousaine tient la seconde position avec 125.000 m² de
bureaux placés pour l’année en cours. La valeur du neuf atteint un peu moins de
200 €/m²/an dans la ville rose. La présence du secteur aéronautique explique sa
place. Lille complète le podium avec 120.000 m² placés, soit une hausse de 6 %.
Le loyer se stabilise entre 110 et 140 €/m²/an pour des bureaux de seconde main
contre 180 € pour le neuf. Quant à Marseille, elle enregistre une augmentation
de 9 % comparé à 2011 et la demande placée devrait avoisiner les 100.000 m².
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