achat immobilier
Des loyers en hausse plus que l'inflation
Les déménagements ne sont plus courants ces temps-ci
du fait de la crise économique qui impacte négativement le marché immobilier
locatif. Selon l’observatoire des loyers « CLAMEUR », l’activité à ce niveau
est au plus basse depuis 1998. La raison est due au fait que le prix des loyers
soit en hausse et soit même plus élevé que l’inflation.
Il suffit de se rendre
dans une agence immobiliere et découvrir
leurs tarifs pour s’en rendre compte.
Mais quoi qu'il en soit, les ménages
essaient de fonctionner tant bien que mal selon cette réalité.
Constat d’une
évolution plus forte des loyers par rapport à l’inflation
En général chaque année, c’est pendant le printemps
que les ménages s’intéressent plus aux offres de location
vente maison. Ils choisissent cette période pour être bien
installés dans un nouvel appartement. Aussi, les agences immobilières sont très
sollicitées en septembre par les foyers qui pensent plus à être bien logés pour
mieux préparer la rentrée scolaire de leurs enfants. Mais on a remarqué que
cela a engendré une augmentation des loyers facturés aux nouveaux locataires.
En effet, une augmentation de 1,1 % est notée entre le 1er janvier et fin mai,
un niveau plus élevé que l’inflation qui est à + 0,7 %. En jetant un regard sur
la situation à la même période en 2013, on se rend compte que les loyers
prenaient une hausse de 0,5 % seulement et de 0,6 % durant toute l'année 2013.
Cela s’explique par le fait que les loyers des appartements les plus grands ont
fortement grimpé. Par exemple, les 3 pièces ont connu une hausse de +1,7 %, les
4 pièces de +2,9 % et les 5 pièces de +3,1 %.
De grandes
différences constatées au niveau des villes
Les disparités régionales sont flagrantes avec des
villes où l’augmentation des loyers est importante, certaine où un recul est
constaté tandis que d’autres connaissent plutôt une hausse modérée. À ce propos
dans environ 46 % des villes de plus de 100 000 habitants, l’augmentation des
loyers est à un niveau élevé. C’est le cas de Mulhouse (+6,2 %), Brest (+5,8
%), Metz (+5,1 %), Tours (+4,8 %), Lille (+4,2 %), Clermont-Ferrand (+4 %),
Aix-en-Provence (+3,3 %), Lyon (+3 %), Orléans (+2 %), Reims (+1,5 %),
Marseille et Montpellier (+1,3 %), Paris (+1,2 %), Toulouse (+1,1 %) et Nantes
(+0,8 %). Par contre, les loyers connaissent un recul dans environ 31 % des
villes de 100 000 habitants. On s’en rend compte à Saint-Denis (-4,4 %),
Saint-Étienne (-3,8 %) et Rouen (-2,8 %). Bordeaux, Grenoble, Montreuil,
Boulogne-Billancourt et Nancy sont des exemples de villes où la hausse des
loyers est modérée à inférieure par rapport à l’inflation.
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