La baisse des prix des biens immobiliers se fait ressentir depuis maintenant un an. Cela devrait être la nouvelle tendance dans de nombreuses grandes villes. Mais cette baisse s’accompagne également d’une baisse des ventes.

Après le bras de fer, les prix foncent vers le bas

Une attirance pour les sites de haut standing

Baisse des prix : dans les autres pays de l’Europe aussi

gence a constaté que les prix de la pierre en 2013 et 2014 seraient à la baisse, hormis en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Belgique. Dans ces trois pays, les prix de l'immobilier devraient être en hausse de 0,5 à 3% pour l'année 2013. Dans les autres pays, la santé de l'immobilier est encore floue et inquiétante. Au vu du dynamisme économique faible actuel dans la zone euro, Standard & Poor's ne peut que prévoir une baisse des prix jusqu'en 2014. D'ailleurs, les trois pays dont les prix ont le plus fortement baissé sont l'Espagne, les Pays-Bas et la France.

Les prix des biens immobiliers anciens ressortent en baisse de 1 % au T4 2012 à Paris, en glissement annuel selon une publication de la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France.

Baromètre 2013 du pouvoir d’achat immobilier

Les acheteurs immobiliers vont pouvoir s’offrir des logements de 4 à 8 m² plus grands cette année, selon la ville où ils se trouvent. Le baromètre 2013 du pouvoir d'achat immobilier, publié en janvier et réalisé par MeilleursAgents.com et Empruntis.com, montre une augmentation de la surface que peut s’offrir un ménage français. L’enquête est réalisée à partir du revenu moyen des ménages dans chacune des dix principales villes de France, en tenant compte du prix au mètre carré, ainsi que des taux d’intérêt.

 Strasbourg, ville la plus avantageuse pour l’achat d’un bien immobilier

Cette année, les prix de l’immobilier restent stables, ou sont en légère baisse - sauf à Paris et Lyon où les logements n’ont pas subi de dévaluation. Grâce aux taux d’intérêt historiquement bas, les acquéreurs ont gagné 12,5% de surface en plus, et même 14% à Lille ou Nantes .
Selon le baromètre 2013, c'est dans la ville de Strasbourg que les ménages peuvent accéder à la surface la plus grande par rapport à leurs revenus, soit 72 m². À Paris, un ménage ne peut prétendre qu’à la moitié !  

Une conjoncture rare, mais qui profite peu au marché immobilier 

Si souvent les prix immobiliers montent quand les taux baissent, ce n’est pas le cas actuellement. Une situation assez exceptionnelle, « qu’on ne risque pas de retrouver de sitôt », rappelle Sébastien de Lafond, président de MeilleursAgents, qui réalise ce baromètre du pouvoir d’achat immobilier avec le courtier en crédit Empruntis. Le retour massif des acheteurs ne sera cependant pas pour 2013, d’après ces deux acteurs de l’immobilier. Malgré le gain au niveau des mètres carrés, les acquéreurs reportent leurs projets de propriété, par peur de l’avenir.

 Publié par Sarah Léon

Vous avez un projet d’achat ou de vente immobilier à Paris. Savez-vous que le 6ème, le 7ème et le 8ème arrondissement sont les secteurs les plus chers de la capitale. Zoom sur les prix pratiqués dans ces quartiers très chics de Paris
Les 100 rues les plus chères de Paris dans le cadre d’un achat immobilier
Vous rêvez d’acheter un bien immobilier à Paris ? D’après le dernier baromètre du réseau Efficity, les rues qui affichent les prix les plus les élevés se retrouvent surtout dans trois arrondissements de la capitale :

• le 6ème qui abrite 33 des 100 rues les plus chères de Paris,

• le 7ème (31 %),

• le 8ème (11 %).

La rue qui rafle le titre de rue la plus chère de Paris est la rue Furstemberg (6ème arrondissement de Paris), où le prix du mètre carré atteint 21.812 €/m² ! Quant à la moyenne des prix des 100 rues les plus coûteuses, elle se situe à 13.789 €/m². Dans le 18ème arrondissement, seule la rue Norvins (près de la Butte Montmartre), avec un prix de 12.728 €/m², apparaît dans le palmarès.

Quant au titre de rue la moins chère de Paris, elle revient à la rue de la Grenade (19ème arrondissement avec un prix de 4.712 €/m²). La moyenne des prix pour les 100 rues les plus abordables est de 5.870 €/m². A noter que 90% de ces rues sont localisées dans les 17ème, le 18ème et le 19ème arrondissement de Paris.

Stabilisation des prix parisiens d’ici la fin de l’année
Si les prix des logements parisiens ont continué d’augmenter de 1,2 % en moyenne pour atteindre 8.440 € en août dernier, les notaires d’Ile-de-France prédisent toutefois une stabilisation autour de 8.500 € le m² d’ici la fin de l’année. La principale raison évoquée est le repli marqué des ventes qui devrait peser sur les prix.

Ainsi, avec 6.800 logements anciens vendus intra-muros entre la période de juin à août 2011 et juin à août 2012, les transactions ont chuté de 19 % en un an.

 Côté délais de vente, Gilles Ricour de Bourgies, président de la Fnaim Ile-de-France confirme que « de plus en plus de biens traînent dans les vitrines des agences, parfois depuis plus de six mois ».