Afin de dynamiser le secteur immobilier et faciliter l'accès au logement, les promoteurs envisagent la construction de logements intermédiaires à la place des habitations classiques. 10 000 logements de ce type devraient ainsi voir le jour chaque année.
Immobilier : 10 000 logements intermédiaires seront construits chaque année
19.2.14Où se loger pour la prochaine année universitaire ?
10.9.13
Il ne reste plus qu'un mois et c'est la rentrée. Pour les étudiants, une question fondamentale se pose : Où se loger ?
ire d'un studio. En revanche, il faut
compter jusqu'à 411 euros pour un T2. Ce tarif reste tout de même en
deçà de la moyenne des cinq villes située à 530 euros. À Nantes, les
loyers ont baissé de 4,17 %, portant la moyenne à 391 euros pour les
studios et 538 euros pour les T2. Dans d'autres villes, à l'image de
Toulouse, les étudiants peuvent bénéficier d'une aide communale. Un
dispositif baptisé Passlog a été mis en place par la Mairie en 2009,
permettant aux étudiants d'avoir accès à un prêt à taux zéro pour le
paiement de leur premier mois de loyer.
Les villes où se loger pour les étudiants
Rouen, Bordeaux, Nantes, Strasbourg ainsi que Poitiers sont suggérés pour se loger à bon marché. Le prix moyen de la location d'un studio y est de 396 euros mensuels. À Poitiers par exemple, un budget de 319 euros suffit pour devenir locataLes villes où les prix des locations ont grimpé
Sans surprise, Paris détient toujours le titre de la ville la plus chère pour se loger. Les tarifs ont même connu une augmentation de 9,96 % pour les studios et 7,31 % pour les T2. Sur l'ensemble de la région francilienne, les studios se louent désormais 609 euros, à comparer avec les 585 euros enregistrés en 2012. Et s'inscrivant sur cette même tendance, le tarif moyen de la location, pour un T2, est passé à 936 euros. Le même scénario est observable à Marseille où une augmentation de 10,63 % a été enregistrée pour les studios, faisant passer leur prix de 461 à 510 euros. Les T2, de leur côté, affichent désormais une moyenne de 681 euros, soit un écart positif de 66 euros comparativement à l'année passée. Enfin, à Lyon, les prix ont également grimpé de 3,53 % pour les studios et 3,24 % pour les T2.Crise du logement, Cécile Duflot présente sa stratégie de relance de la construction
16.5.13
L'État veut avancer dans sa politique du logement. Le ministre Cécile Duflot vient de présenter sa nouvelle stratégie visant activer les projets de constructions. Les détails de ce projet de loi entrant dans le cadre de la réforme de l'urbanisme.
Construire vite et mieux
Le gouvernement prévoit dans ce projet de loi à accélérer et faciliter la construction d'habitation. Le ministre en charge du Logement Cécile affirme que les nouveaux textes qui seront soumis à l'examen du parlement à la fin de ce mois prévoient une simplification des procédures d'obtention des permis de construire. L'État envisage parallèlement de réduire de moitié le temps nécessaire pour traiter les dossiers de recours contre les permis de construire. Le membre de gouvernement annonce également la mise en vigueur de textes spécifiques faisant office de dérogations aux dispositifs relatifs à l'urbanisme. Ces mesures visent particulièrement les sites tendus.Transformer 3,5 millions m² de bureaux en logements
En attendant la relance effective de la construction, le gouvernement entend transformer les bureaux non occupés en logements le plus rapidement possible. La ministre Cécile Duflot parle d'un potentiel de 3,5 millions m² d'espaces à aménager en lieux d'habitation sur la seule région Île-de-France ; ce chiffre monte à 5 millions m² pour la Métropole dans son ensemble. L'État prévoit pour cela des mesures de facilitation pour contourner les exigences normatives comme la surface minimale habitable. Les nouveaux textes comprennent également des solutions concernant le problème de parking au niveau de ces zones.Mener une lutte contre les recours abusifs
Le ministère en charge du Logement entend également aider les promoteurs qui sont frappés de suspension suite à un recours. La ministre Cécile Duflot affirme que les actions menées contre les constructeurs font perdre chaque année au secteur 25 000 habitations. Pour limiter les oppositions abusives contre les permis de construire, seuls seront pris en considération les recours concernant les personnes dont la maison est immédiatement affectée par le chantier. Les auteurs de ces recours devront par ailleurs déclarer au fisc les revenus obtenus suite à l'arrêt d'un projet immobilier.Politique du logement, un an après
6.5.13Le régime en place a fait du logement son cheval de bataille. Un an
après l'accession du Président François Hollande au pouvoir, quelles
sont les étapes franchies par le gouvernement dans la recherche de
solutions au mal-logement ?
Haro sur les hausses abusives de loyers
Le ministre en charge du Logement, Cécile Duflot en instaurant une loi visant à encadrer les loyers a voulu mettre fin à l'augmentation abusive des tarifs à lors des renouvellements des contrat de location ou de changement de locataire. Cette disposition oblige les propriétaires à se référer à l'indice IRL lorsqu'ils désirent revoir leur prix à la hausse. Par ailleurs, le gouvernement Ayrault cherche aussi à agir sur l'offre d'habitation locative. En effet, le dispositif Duflot en vigueur depuis le début de cette année permet aux accédants à la propriété de profiter d'un abattement fiscal de 18 % pour l'achat d'un appartement neuf prévu à la location.Encourager la construction HLM
Comme la résolution du problème du logement dans l'Hexagone passe obligatoirement par un développement important des chantiers de constructions. Le gouvernement veut bâtir des HLM en abondance. À partir de l'année prochaine, le ministre Cécile Duflot ramènera à 5 % le taux de la Taxe sur la valeur ajoutée actuellement à 7 %. Cette décision devrait permettre de relancer les projets immobiliers classés au fond des tiroirs des promoteurs. L'autre chantier gouvernemental touchant le domaine du logement social est la mobilisation des terrains publics. L'État prévoit de faciliter l'accès des investisseurs acceptant de contribuer au développement du patrimoine HLM dans les localités tendues. Le gouvernement pourrait même accorder gratuitement l'acquisition de ces terrains. Il prévoit notamment 900 sites pour ces projets d'ici 2016.Des réformes fiscales à outrance
La politique de logement mise en oeuvre par le gouvernement en place s'accompagne également d'un certain nombre de mesures fiscales souvent décriées par les propriétaires. En effet, ceux qui possèdent une habitation inoccupée réfléchiront deux fois avant de renoncer à mettre en location leur maison. L'État prévoit d'appliquer dès cette année une taxe s'élevant à 12,5 % de la valeur du bien à la location après douze mois de carence d’affectation du logement. Ce prélèvement monte à 25 % l'année suivante. Par ailleurs, les locaux inhabités pourraient être réquisitionnés si un besoin urgent d'hébergement se présente. Les propriétaires ne seront probablement pas les mieux servis par la politique étatique en matière de logement. En effet, les plus-values générées par les ventes de terrains constructibles jusque-là exonérées de taxe après trente ans d'appropriation seront soumises à une fiscalité. Il en sera de même pour les bénéfices sur les cessions d’habitations secondaires. Un prélèvement supplémentaire sera prévu en plus de la taxe de 19 % déjà en vigueur actuellement.Crise du logement : la situation devient de plus en plus inquiétante
5.2.13
Le problème de crise de logement est encore loin d'être résolu en
France. Selon une récente publication de la Fondation Abbé-Pierre, il
touche près de 10 millions de personnes.
Près de 10 millions de victimes
Le nombre des mal-logés et des sans-abri atteint 10 millions en
France selon la Fondation Abbé-Pierre, et si aucune mesure n'est prise
par le gouvernement, la situation risque d'empirer. Les yeux se tournent
actuellement vers François Hollande qui a fait la promesse de
construire jusqu'à 500 000 logements par an afin de remédier au problème
de pénurie de logements actuel, un projet qui, pour la FAB, serait
difficilement réalisable. Il y a trop d'incohérence entre les paroles et
les actes, note l'organisme.
Il y a quelques mois, le gouvernement disait vouloir céder jusqu'à gratuité les terrains publics aux organismes HLM dans l'espoir de soutenir le secteur de la construction en France. Malheureusement, la mise en application du décret semble avoir pris du retard et jusqu'à présent, « nous sommes toujours dans l'attente », conclut la Fondation. C’est pourquoi la présentation du projet de loi « Logement et Urbanisme » de madame Duflot, ministre du Logement, qui devrait avoir lieu au plus tard d'ici la fin du premier semestre de l'année est attendue avec impatience.
Il y a quelques mois, le gouvernement disait vouloir céder jusqu'à gratuité les terrains publics aux organismes HLM dans l'espoir de soutenir le secteur de la construction en France. Malheureusement, la mise en application du décret semble avoir pris du retard et jusqu'à présent, « nous sommes toujours dans l'attente », conclut la Fondation. C’est pourquoi la présentation du projet de loi « Logement et Urbanisme » de madame Duflot, ministre du Logement, qui devrait avoir lieu au plus tard d'ici la fin du premier semestre de l'année est attendue avec impatience.
Des chiffres qui inquiètent
Le bilan de la FAB est à la fois très lourd et très inquiétant. Les
Français sont près de 685 140 à ne pas posséder un domicile personnel,
dont 133 000 sont des sans-abri tandis que 18 142 sont en résidence
sociale. En outre, le nombre de personnes habitant dans des chambres
d'hôtel s'élève à près de 85 000 et 411 000 personnes vivent chez des
tiers. Force est ainsi de constater que le problème des mauvaises
conditions de logement reste toujours d'actualité, faisant près de 2,7
millions de victimes.
Au total, la France compte environ 3,6 millions
de personnes mal-logées. Mais les problèmes sont beaucoup encore plus
complexes. En 2011, le nombre de loyers impayés a atteint 113 000.
Première cause de ce marasme, la crise économique qui a fortement pesé
sur le niveau des Français en général, et en particulier sur leur
pouvoir d'achat immobilier.
Par ici, si vous voulez en savoir un peu plus sur l'auteur
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Sans-abri : réquisition des logements vides à la fin de l’année
3.1.13Lors d’une visite dans un centre d’hébergement pour sans-abris, la ministre du Logement déclare à l’AFP la mise en œuvre du processus de réquisition de logements d’ici fin 2012. Cette disposition a déjà reçu l’aval du Premier ministre Jean-Marc Ayrault en novembre.
Une mesure exceptionnelle
La réquisition des habitations vides pour accueillir les mal-logés et les sans-abris est une mesure rarement appliquée par le gouvernement. Cependant, dès la fin octobre, Mme Duflot, à part l'application du dispositif Duflot, a annoncé son intention d’activer cette procédure. Un « inventaire » des édifices vacants susceptibles d’héberger des sans-logis est effectué en novembre suite à la demande du Premier ministre. Selon les explications de la ministre du Logement, ce dispositif vise uniquement les bâtiments qui appartiennent à des personnes morales. Elle a envoyé trois lettres aux préfets des régions où la situation de l’habitat est précaire. Il s’agit du Paca, de l’Île-de-France et de Rhône-Alpes. D’après Daniel Canepa, préfet de Paris et d'Île-de-France, il est recensé une soixantaine d’immeubles dans la capitale qui répondent aux critères définis. La moitié d’entre eux présente le potentiel nécessaire selon ses dires.
Un centre d’hébergement aux normes
Le centre d’hébergement Louvel-Tessier, visité par la ministre du Logement, est situé dans le Xe arrondissement de Paris. Il est géré par l’association Emmaüs Solidarité et recueille 52 personnes, dont 17 femmes. Sa réhabilitation vient d’être terminée afin de le rendre plus « humain ». Dans ce cadre, il est doté d’un " espace culturel et citoyen " qui est composé de salles d’exposition, d’artistes en résidence et d’un auditorium de 50 places. Pascale Astier, la responsable du service éducatif du centre, explique que ces aménagements permettent de recevoir un public provenant de l’extérieur et en même temps une resocialisation des sans-abris. Ceux-ci sont logés dans des chambres individuelles ou doubles qui sont toutes faciles d’accès pour les personnes à mobilité réduite. Les sans-logis sont accueillis dans le centre, de façon permanente, c’est à dire à toute heure et à longueur d’année.
Un exemple à suivre
La ministre du Logement Cécile Duflot insiste sur la nécessité pour tous les centres d’hébergement des sans-abris d’imiter celui de Louvel-Tessier. Elle estime que cela évite leur retour à la rue. Marc Prévot, président d’Emmaüs Solidarité, souligne le taux de rotation très bas des centres. Ceci est dû à la faible disponibilité des logements sociaux et structures d’accueil qui n’arrivent pas à suivre la demande en Île-de-France, d’après ses explications. Son association héberge et accueille quotidiennement 2 300 personnes dans ses soixante sites éparpillés en France. Emmaüs Solidarité ne rejette personne à la rue selon son directeur général Bruno Morel.
Les jeunes Français rencontrent des difficultés pour accéder à un logement
5.12.12Le dernier sondage réalisé par le groupe CSA pour le bailleur socialPolylogis a révélé que les jeunes français ont beaucoup de difficultés pour se loger. Les détails.
Accès au logement : la priorité des jeunes français
Publiés le 21 novembre dernier, les résultats du sondage « Les jeunes et l'accès au logement » ont mis l'accent sur les difficultés que rencontrent les jeunes français actuels dans la recherche d'un logement. L'étude a été réalisée sur Internet du 19 au 24 octobre dernier sur un échantillon national représentatif de 820 jeunes âgés de 18 à 29 ans. À l'issue de ce sondage, environ 35 % des jeunes ainsi interrogées ont confirmé que l'option « se loger » figure à la première place de leur priorité actuelle, suivie par l'élément « se nourrir » (30 %), « travailler » (25 %), « se soigner » (6 %) et « s'amuser » (5 %). À noter que 32 % de ces personnes interrogées vivent encore chez leurs parents, contre 68 % classées en tant qu'indépendants, c'est-à-dire locataires ou propriétaires de leur logement actuel.
Les principales difficultés rencontrées par ces jeunes
Sur l'ensemble des jeunes Français interrogés lors du sondage CSA-Polylogis, 51 % estiment qu'actuellement, il est « plutôt difficile » de trouver un logement en France. Environ 71 % des jeunes interrogés ont affirmé que l'apport des garanties nécessaires constitue le principal obstacle dans l'accès au logement, suivi par le paiement des loyers (54 %) ainsi que le règlement des frais d'entrée dans le logement, notamment les frais d'agences et la caution. Il ressort également de ce sondage que les jeunes ainsi interrogés disposent d'un budget moyen de 562 euros pour « se loger », contre 662 euros en région parisienne et 503 euros dans le nord-ouest.
Les attentes soulevées lors du sondage
Parmi les questions posées lors du sondage, le groupe CSA a spécialement tenu d'interroger ces jeunes sur les solutions permettant de faciliter leur accès au logement. Plusieurs pistes ont donc été évoquées et plus de 43 % des personnes interrogées souhaitent un assouplissement des règles de constitution des dossiers de location, tandis que 32 % d'entre eux préconisent l'incitation à la construction de nouveaux logements à loyers modérés, au même titre que l'encadrement des loyers dans le parc locatif privé. Ces suggestions sont suivies par la hausse des aides accordées aux jeunes (27 %) et l'attribution d'une part des nouvelles constructions en faveur des primo accédants (18 %).
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